Assiettes |
| Ailes | Désigne la partie extérieure de l’assiette. C’est généralement cette partie qui recevra les plus riches décors. |
| Bassin | C’est la partie creuse de l’assiette contenant les aliments. |
| Fond | C’est la partie basse de l’assiette qui peut recevoir un décor. Attention cependant, l’usage du couteau peut mettre à mal ce décor rapidement. |
| Marli | Limite inclinée entre le bord et le fond d’une assiette. |
| Talon | Rebord inférieur sur lequel repose l’assiette. |
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Couleurs |
| Blanc couvrant | l'inverse du blanc pastellisé. Couleur couvrante pour obtenir un fond blanc sur une porcelaine teintée |
| Blanc fixe | Ou blanc couvrant, couleur opaque permettant d’obtenir un fond blanc. |
| Blanc pastellisé | couleur plus légère que le blanc, elle permet d'obtenir des teintes diaphanes |
| Blanc relief | Ou Blanc chinois, ou WP82. Permet d'obtenir un relief sur le bord des pétales par exemple. |
| Complémentaires | Se dit de deux couleurs qui sont opposées sur la roue chromatique. |
| Coul. alimentaires |
Ce sont les couleurs qui respectent la norme NF EN 1388-1 et 2. Cette norme décrit la manière de mesurer le transfert du plomb et du cadmium du décor aux denrées alimentaires contenues dans l’objet en porcelaine ainsi que les quantités maximum de ces deux matières. |
| Coul. décoration |
Ce sont les couleurs qui ne respectent pas les normes alimentaires. Elles ne devraient pas être employées pour décorer des porcelaines culinaires. |
| Coul. porcelaine | Revêtement céramique destiné à subir un traitement thermique, composé d’une fritte et d’oxyde ou hydroxyde métallique. |
| Coul. sans plomb |
Comme le nom l’indique clairement : qui ne contient pas de plomb. Ces couleurs sont avant tout destinées au marché américain. Leur mise en oeuvre est plus délicate que les couleurs dites plombeuses. La palette des couleurs est assez limitée et après cuisson, elles brillent moyennement. |
| Fondant |
Mélange d’oxyde de plomb qui sert à abaisser le point de fusion de la glaçure. |
| Frites |
Mélanges de différents composants obtenus par fusion et qui, une fois broyés entrent dans la composition des couleurs. |
| Oxyde métallique |
C’est la matière colorée de la peinture à laquelle on a ajouté du fondant pour réaliser la peinture sur porcelaine que vous utilisez. |
| Primaires | Désignent les couleurs pures : rouge jaune et bleu. |
| Secondaires | Désignent le mélange de deux couleurs primaires. |
| Tertiaires | Désignent le mélange d’une couleur primaire avec une couleur secondaire. |
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Couleurs |
| Barbeaux | Ou bleuets. Ce dit d’un décor comportant des motifs bleus répétitifs. |
| Brunir | Polir les métaux mats à l’aide de différents procédés tels que : sable, gratte bosse ou agate. |
| Camaïeu | Décor monochrome réalisé en utilisant les différentes nuances de la couleur choisie. |
| Céladon | Couleur variant du vert gris au bleu vert utilisée par les chinois à partir du 14 ème. |
| Chatironer | Trait généralement noir utilisé pour reproduire un dessin. |
| Chromos | Ou décalcomanie. C’est un décor réalisé par différentes techniques avec des couleurs |
| Filet | Trait de peinture ou de métal précieux peint sur le pourtour d’une pièce. |
| Fonds |
Couleurs appliquées d’une manière plus ou moins uniforme sur lesquels sera posé un décor. |
| Frise | Bordure ornementale peinte en bordure d’une pièce. |
| Grisaille | Décor réalisé uniquement avec des variations de gris. |
| Monochrome |
Décor réalisé avec une seule couleur et ses dégradés. |
| Semis | Petit élément d’un décor, disposé à différents endroits qui servent dans le temps à cacher les défauts de la glaçure. |
| Sertis au sucre |
Préparation des couleurs avec du sucre et de l’eau utilisée pour sertir le décor. |
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Divers |
| Böttger | Johanne Friedrich, né en 1682 à Schleiz; mort en 1719 à Dresde. Ce chimiste allemand chercha, au début de sa carrière, la pierre philosophale et fit de nombreuses dupes. En 1709, dans les environs de Meissen en Saxe Il découvre du kaolin et met au point la porcelaine en Europe. |
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Essences |
| Agrumes | Produit synthétique vendu en remplacement de l’essence d’orange et vaguement parfumé au citron ou à l’orange. Ne présente aucune des qualités de l’essence d’orange. Son seul intérêt est un prix très inférieur à l’essence d’orange. |
| Alcool à brûler | C'est un mélange d'éthanol et de méthanol. L'alcool à brûler est utilisé pour dégraisser la porcelaine et quelque fois les pinceaux. Attention ce produit n'est pas innocent : l'ingestion d'alcool à brûler est dangereuse voire mortelle. Son emploi fréquent pourrait provoquer de graves maux de tête ainsi que des troubles visuels. Les effets sur le fœtus sont prouvés |
| Aspic | Aussi dénommée : essence de lavande, essence de lavandin. La lavande est la plante naturelle; le lavandin et l’aspic sont des hybrides. Le prix des essences issues de ces différentes plantes varie environ de 1 à 100. L’essence de lavande est employée en parfumerie. L’essence d’aspic sert à délayer une couleur empâtée au médium. |
| Copaïva | Résine naturelle qui une fois diluée est utilisée comme médium gras. |
| Diluant | Qu’ils soient pour or ou pour lustre, ils servent essentiellement à allonger le liquide avec lequel ils sont mélangés. |
| Girofle |
Essence naturelle issue du clou de girofle. Ajoutée à la couleur, elle augmente le temps de séchage. Surtout employée pour écrire. |
| Gomme arabique | Gomme tirée de l’acacia, qui provoque des craquelures dans les métaux précieux. |
| Grasse | Essence provenant de la térébenthine, employée pour délayer une couleur empâtée. |
| Huile américaine | Médium non siccatif nécessaire à la peinture américaine |
| Médium | Liquide à base d’huile ou d’eau servant à empâter les couleurs porcelaine. |
| Médium MX 54 |
Médium courant employé dans la peinture sur porcelaine. J'ai souvent entendu énoncé les composition les plus folles, voire ésotériques, pour ce produit, alors qu'il n'y à rein de plus simple : huile de pin et polymère synthétique. |
| Orange | Essence naturelle provenant du fruit servant à nettoyer les pinceaux ou la porcelaine. Peut s’employer en remplacement de l’essence d’aspic. |
| Romarin | Essence provenant du romarin. |
| Térébenthine | Est déconseillée pour le nettoyage des pinceaux car les résines qu’elle contient les rend poisseux. De plus, c’est un produit dangereux : l’ingestion, même en petite quantité, peut entraîner la mort d’un adulte par crise cardiaque. L’inhalation et le contact doivent être évités dans la mesure du possible. L’essence de térébenthine dite rectifiée a subi une distillation supplémentaire pour augmenter sa fluidité et diminuer son odeur. |
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Fours |
| Cône |
Dénommé aussi sous les termes de montre ou fusible. Ce sont des petits cylindres de terre qui se tordent à une température déterminée. C’est l’ancêtre de nos régulations électroniques modernes. |
| Cordiérite | Matière réfractaire utilisée pour fabriquer le matériel d’enfournement |
| Carbure de silicium |
Matière réfractaire de très haute qualité. Pour la réalisation de plaques d'enfournement fines et légères entre autres. |
| Fibre céramique |
Matériaux blanc et ligneux constituant les parois des fours de cuisson. C'est un composé vitreux non cristallisé constitué de silice et d'alumine. Leur température d'utilisation est comprise entre 800° et 1200°C. Du point de vue de la santé, les fibres céramiques réfractaires inquiètent. Elles devraient être classées cancérogènes de catégorie 2 par les instances européennes sous peu. |
| Grand feu | Cuisson entre 1.200 et 1.300°C. Désigne aussi la phase d’une cuisson à 850°C comprise entre le pallier intermédiaire et le pallier final. |
| Moufle | Se dit d’un four électrique réalisé en briques réfractaires. |
| Patte de coq |
Support en matière réfractaire utilisé pour assurer la séparation des assiettes ou des plats pendant la cuisson. |
| Pernettes |
Petites barres de terre réfractaires de section triangulaire qui servent à diminuer la surface de contact entre la paque d’enfournement et la porcelaine durant la cuisson |
| Petit feu | Cuisson à une température inférieure à 900°C. Désigne aussi la phase d’une cuisson entre le début et le pallier intermédiaire. |
| Plaque |
Plaque fabriquée avec des matériaux réfractaires. Utilisée pour la réalisation des étages dans les fours de cuisson. |
| Quille encastrable | Cylindre de terre réfractaire servant à espacer les plaques d’enfournements. Leur bord à créneau permet de les empiler en toute sécurité pour augmenter leur hauteur. |
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Outillages |
| Effaceurs | Outils généralement composés d’une gomme en caoutchouc, qui sert à repousser à supprimer de la peinture fraîche. |
| Eponges | Qu’elles soient naturelles ou synthétiques, elles servent toutes à putoiser la peinture. |
| Gomme |
Pour ors et lustres. Elles permettent d’effacer les traces ou les erreurs après cuisson |
| GPL - GPS | (Gold Pen Large - Small). Stylo réservoir permettant d’écrire avec les métaux précieux comme l’or ou le platine. Le GPL réalise un trait large et le GPS un trait étroit. |
| Gratte bosse |
Brosse en fibre de verre utilisée pour polir l’or mat ou le platine. |
| Grattoirs | Outils servant à supprimer la couleur sèche. La plume Vaccinostyle permettait le même travail. |
| Palette |
Carreaux de verre, de faïence sur lesquels on réalise les mélanges ou malaxages de couleur. |
| Papier à la cire | Papier recouvert d’une imitation de cire de différentes couleurs qui sert à décalquer un dessin. |
| Papier calque |
Papier translucide permettant également de décalquer un dessin. |
| Papier soft | Sert à supprimer les différentes aspérités d’un décor après cuisson. |
| Pointe d’agate | Pointe en agate servant à écrire ou dessiner des motifs sur la surface de l’or mat. |
| Pointe décalque |
Outils en bois comportant une pointe d’acier à chaque extrémité et servant à transférer un calque sur une pièce de porcelaine. |
| Poncif | Feuille de métal percé de petits trous représentant un motif. Le décor est reproduit sur la porcelaine avec de la poudre de fusain. |
| Ruban bleu | Plastique adhésif de différentes largeurs permettant d’arrêter la couleur dans un décor. Il est souple et permet par exemple de réaliser des filets sur le tour des assiettes. |
| Ruban vert | Idem à ruban bleu mais rigide. |
| Spatule |
Outil composé d’un manche en bois et de lame d’acier. La meilleure qualité comporte une lame forgée. |
| Stylo or | Stylo rempli d’or brillant ou mat qui permet d’écrire de la même manière que le G. P. L. Son principal défaut est de sécher rapidement. |
| Tournette |
Plateau tournant qui peut être soit posé sur une table soit sur des pieds et qui permet de réaliser les filets. |
| Wipe-out |
Littéralement : ôter, éliminer. Outil composé d’un manche en bois et de un ou deux embouts caoutchouc de formes variées. Permet de repousser ou de créer des motifs dans la peinture fraîche |
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Pinceaux |
| Coup de pinceau | Technique de peinture propre au style de Meissen. |
| Petit gris | Poil de l’écureuil de Sibérie provenant de la queue de l’animal et bien adapté à la peinture sur porcelaine. |
| Putois | Synthétique ou en petits gris, ces pinceaux servent à égaliser la peinture. La technique moderne du putoisage utilise ce pinceau. |
| Queue de morue | Pinceau aplati à poils longs pour la dépose de la peinture. |
| Repique | Pinceau à poils courts servant à retoucher un décor après la première cuisson. |
| Sifflet | Pinceau à poils longs disposés en biseau pour réaliser les filets. |
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Porcelaines |
| Biscuit | Porcelaine cuite à 1. 400°C. A cette température la matière s’est vitrifiée. Cette pièce n’est par couverte d’émail et n’est pas décorée. |
| Dégourdi | Première cuisson des pièces de porcelaine après le façonnage. Cette cuisson donne de la solidité à la pièce qui reste poreuse. Après trempage dans un bain de glaçure et cuisson à haute température, elle deviendra de la porcelaine. |
| Glaçure | Email transparent qui recouvre la porcelaine. Composé de quartz, de silice, de fondant, de kaolin et de chaux. |
| Kaolin | Éléments de base dans la fabrication de la porcelaine. C’est une argile blanche . |
| Premier feu | La première cuisson à 980°C sert à déshydrater la pièce appelée dégourdi. Aucune modification de la matière n’a lieu à cette température. |
| Deuxième feu |
La seconde cuisson aux environs de 1.380°C permet la vitrification dans la masse et donne la porcelaine translucide et sonore que nous connaissons. A noter que lors de cette cuisson la pièce rétrécie dans toutes ses dimensions d’environ 10%. |
| Troisième feu | La troisième cuisson ou "Troisième Feu" intervient après la décoration de la pièce. La température varie en fonction des produits de décoration de 800° à 1.000°C. |
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Produits |
| Baume de copa | Résine naturelle qui une fois diluée est utilisée comme médium gras. |
| Bille de verre |
Billes de verre qui sont utilisées en technique scandinave. Elles sont fixées soit au relief scandinave soit par fusion. |
| Lustres | Les lustres sont aussi des revêtements organométalliques pour la décoration de la porcelaine et du verre. Ils sont composés de: d'huile végétale, de sels d'acides et d'hydrocarbure aromatique, mais la composition peut changer en fonction de la couleur. Les lustres étaient déjà utilisés au dixième siècle dans l'art islamique. |
| Métaux précieux | L’or, le platine, l'argent et le palladium sont des métaux précieux. Ce sont des revêtements organométalliques pour la décoration de la porcelaine et du verre. Ils sont composés de: métaux nobles, de composés organiques sulfureux, d'huile végétale, de polymères synthétiques et d'alcool. |
| Relief | Matière servant à créer des reliefs à la surface de la porcelaine après cuisson. |
| Tressaillage | Ou brise glaçure en Suisse. Chez les porcelainiers, le terme «tressaillir» désignait une glaçure qui se fendillait et se décollait de la porcelaine. En 1993, j’ai ajoutée à mon catalogue un produit qui permettait, en technique scandinave, de faire sauter la glaçure. J’ai donc inventé le terme de "Tressaillage". |
| Vernis à réserver |
Liquide épais formant une pellicule après séchage qui permet de protéger une partie de la surface a décorer. Peut être à l’eau ou cellulosique de couleur généralement rouge. Attention ! la couleur ne définit pas le type de vernis. |